Et Mitchell est probablement le flic le plus loser que j'ai jamais vu ; il n'arrête pas d'échouer et de se faire humilier, sans que ça semble se vouloir comique.
Il se prend une poubelle sur la tête, quand il suit un criminel sa voiture s'embourbe, etc...
Joe Don Baker (qu'on a vu depuis dans plusieurs James Bond) est censé incarner un inspecteur coriace à la Dirty Harry, mais il n'a aucune présence ; quand il s'abstient de parler on dirait juste qu'il boude.
Le héros se débarrasse d'un gamin, qui lui sort "ma mère dit que vous avez une sale gueule"... en répétant tout ce qu'il dit.
Mitchell n'enquête jamais vraiment, il se laisse faire : on lui envoie une pute régulièrement chez lui et il ne cherche pas plus que ça qui la paye ; et il accepte n'importe quelle proposition de gangsters, quitte à transporter de la drogue pour eux à un moment. Quand il se fait trahir, il s'écrie "Je croyais que je pouvais avoir confiance !".
Une de ses rares initiatives à la fin du film cause la mort d'un autre flic, et tout le monde s'en fout, visiblement.
Liquidez l'inspecteur Mitchell nous a valu quelques moments de rigolade, mais il n'y a pas de quoi faire un épisode de Cassettes Mercenaires non plus.

On y trouve :
-Firebird 2015 AD, un film post-apo chroniqué sur Nanarland. La BA donne bien envie ; toutefois elle était déjà sur Youtube, donc la vidéo ci-dessous n'est pas de moi.
-Enola gay, avec Billy Crystal et Patrick Duffy. "Le plus grand film sur la guerre depuis Le jour le plus long", ah carrément ?
-Noces de cendre (Ash wednesday), drame avec Elizabeth Taylor, Henry Fonda et Helmut Berger.
-Les marines en enfer (aka Les casse-gueules du Pacifique aka A taste of hell), film de guerre qui a l'air bien cheap, avec un vengeur dont le visage brûlé me rappelle fortement la version bootleg Indienne de Freddy Krueger, dans Satan's bed.
Il y a un plan hilarant d'un type souriant et édenté qui se prend une balle dans la tête
Et j'ai l'impression que le narrateur est le doubleur français d'Eddy Murphy...
-L'exterminateur (Search and destroy), de William Fruet, le réalisateur de Spasms, un film avec un serpent géant bien cheap, et dont j'avais vu le début récemment sans pouvoir le finir.
Le son de la BA était décalé sur la VHS, j'ai essayé de le replacer correctement.